Remplacement articulaire de la 1ère MTP
(remplacement du gros orteil, arthroplastie du gros orteil)
Translated by Mike Mengyang Li MD
Contexte
Avec cette chirurgie, l’articulation raide et douloureuse devient une articulation sans douleur et immobile. La fusion peut donc soulager la douleur et la plupart des patients sont satisfaits; cependant, il est important de noter que l’amplitude de mouvement ne sera pas restaurée. Ceci peut être contraignant pour un patient qui souhaite si le patient souhaite garder de la mobilité ou porter des souliers à talons hauts (2 pouces et plus).
Procédure
Le remplacement articulaire du gros orteil est une bonne alternative à la fusion. Dans les grosses articulations comme la hanche ou le genou, le remplacement articulaire avec des composantes de métal et de plastique connaît des succès depuis plusieurs décennies. Cependant, les implants utilisés dans la fusion du 1er MTP, par contre, ne soulagent pas la douleur de façon prévisible. De plus, les forces relativement importantes qui sont appliquées au gros orteil avec chaque pas font en sorte que ces implants ne durent pas aussi longtemps que ceux pour les hanches ou les genoux.
Présentement, il existe différents types d’implants pour la 1ère MTP
- Un cap qui est appliqué seulement à la tête de la métatarse (hémiarthroplastie) – il s’agit de la moitié d’un remplacement articulaire.
- Un resurfaçage de la tête de métatarse et de la base de la phalange – il s’agit d’un remplacement articulaire complet.
- Un nouvel implant en silicone qui agit comme un coussin ou « bumper » dans l’articulation. Cet implant est composé d’un matériau qui est similaire aux lentilles cornéennes (un polymer hydrogel composé d’alcool polyvinyl et salin). Les résultats préliminaires suggèrent que ce type de « bumper » pourrait diminuer la douleur du gros orteil induite par l’arthrose tout en gardant une certaine amplitude de mouvement à celui-ci.
Rétablissement
Dépendamment du type d’implant utilisé, la rétablissement peut varier. Ainsi, chaque patient devrait consulter avec son chirurgien et en discuter pour connaître les détails avant la chirurgie. La plaie chirurgicale prend 2 à 4 semaines à guérir. Le chirurgien décidera de la période de temps où il est nécessaire de limite la mise en charge. Habituellement, il est recommandé une période de repos d’environ 6 semaines sans activité physique, avec élévation de la jambe, est recommandée.
La physiothérapie peut contribuée au rétablissement; en effet, elle peut aider à améliorer la mobilité du gros orteil, prévenir la rigidité et augmenter la force. Les patients peuvent voir des améliorations jusqu’à 6 mois ou plus suite à la chirurgie.
Complications potentielles générales
- Problèmes de guérison de plaie
- Infection de plaie
- Lésion nerveuse locale
- Thrombose veineuse profonde
- Embolie pulmonaire
- Syndrome de douleur régionale complexe, ou allodystrophie
- Fracture
Complications potentielles spécifiques
Échec de l’implant
L’échec de l’implant peut occasionner à n’importe quel moment, mais le risque augmente avec le temps. Les implants peuvent user puisqu’il y a beaucoup de stress qui se transmet au gros orteil avec chaque pas. Le corps ne peut pas les réparer car ils sont faits en métal, plastique, ou d’autres matériaux synthétiques. Malheureusement, ceci est un problème qui est difficile à traiter en raison de la perte osseuse une fois que l’implant est enlevé. Les options chirurgicales pour traiter les implants défaillants sont limitées et comprennent habituellement une greffe osseuse avec fusion de l’articulation.
Infection profonde
L’infection peut développer à n’importe quel moment après la chirurgie. Les signes et symptômes sont la fièvre, frisson, rougeur au site chirurgical, écoulement au site chirurgical, et/ou douleur au pied. Le traitement implique parfois l’exérèse de l’implant, rendant les options de traitements limitées, mais similaires à celles d’un échec d’implant
Insatisfaction du patient
Les patients choisissent généralement d’avoir une chirurgie de remplacement pour avoir un soulagement de douleur et maintenir du mouvement. Parfois, les patients peuvent avoir une articulation raide ou avoir de la douleur résiduelle malgré un implant bien posé. L’amplitude de mouvement peut rester la même qu’avant la chirurgie, malgré la physiothérapie. Certains patients restent avec de la douleur même quand tout semble avoir bien guéri. Des études récentes démontrent que les plus récents implants, particulièrement le bumper, pourrait être plus efficace à soulager la douleur que des implants plus anciens.
October 30, 2020